Arbre généalogique LELIEVRE-LECOUTRE-HERVIEUX pays de Caux, S-M 76, France

le père de Raymond a emmenagé à Doudeville Boscmare laissant la ferme de l'église à son fils se mariant en mai 1939.
Au recensement de 1936 ,n'étant pas encore à Boscmare (d'après recensement 1936 Doudeville) , ses parents étaient encore à la ferme de Criquetot et en juin 1940, d'après l'histoire de la guerre 39-45, Francine s'est réfugiée à Boscmare chez eux. (On peut estimer le démenagement début année 1939)

A la ferme, Raymond LELIEVRE achète son premier tracteur de 25 chevaux de marque Percheron, pour tracter sa faucheuse-lieuse à la prochaine moisson. Puis achète à la foire d’automne de Yerville, une grande remorque sur pneus, qui est exposée et construite par le charron Marcel CAHAGNE de Yerville. Elle est équipée d’un attelage pour le tracteur, mais en plus, un grand timon en bois pour l’attelage de chevaux. Il vendra 4 chevaux pour ses achats

1960 :
C’est la chute du prix des pommes à cidre, car la consommation diminue fortement, le cidre n’est plus la boisson préférée, elle est remplacée par la bière et le vin, c’est pour cela que l’Etat décide d’octroyer une prime pour l’abattage des pommiers à cidre.
A Criquetot sur Ouville, seul Raymond LELIEVRE demande la prime pour l’arrachage de 1000 pommiers, ce qui correspond à la moitié de son verger, il commença par les plus vieux arbres, le cidre était fortement consommé à la ferme puisque le cellier contenait 40 fûts de 600 litres, il est arrivé dans les années 1930/35, dans les semaines d’arrachage du lin et vu le nombre de personnes en plaine, qu’un fût de 600 litres ne fasse pas la journée.

1964 :
Les chevaux de trait ne se comptent plus que sur une main.
En plaine, le laboureur découvre depuis peu, un nouvel oiseau dans le sillon de sa charrue, la mouette, un oiseau que Raymond LELIEVRE n’avait jamais vu dans les champs de Criquetot, remplace la corneille.

recensement de FRANCINE et des 7 enfants

Décembre 1974 :
Après le décès de Monsieur Daniel LESOUËF, Monsieur Philippe LESOUEF propriétaire, décide de faire abattre les grands hêtres âgés de 180 à 200 ans, dans la partie centrale de l’allée qui donne accès au château, c’est la fin du règne des corneilles.